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L'identité de la Martre

Présentation, historique et fête patrimoniales.

L'histoire de la commune

Historique

Les armes

Les Armes de la Martre sont de gueules à une fasce d’or chargée d’une Martre.

L’origine du village provient de la racine « mar »signifiant montagne, mais on l’assimile davantage à « lou martre » espèce de fouine que l’on trouve sur le terroir. Certains historiens ont avancé l’hypothèse que l’étymologie serait due à Sainte Marthe qui est la patronne du village.

Armes parlantes, la fouine s’appelant « la martro » en provençal

La Martre

Vers 1200 et auparavant : Martha. La martre : animal carnassier (fouine), qui prolifère sur ce terroir. Soit pré-latin Marta, divinité locale ou déesse mère, influencé par « martyrs ». Soit pré-indo-européen : mar, variante de mel, mal : montagne. Martha déformé en martre, aurait également pour origine une ancienne sépulture.

Population

1278 35 feux( personnes en moyenne par feu), 1315 32 feux de queste, 1471 18 maisons, 1698 : 40 maisons, 80 maisons en 1728, 253  habitants  en 1765, 372 en 1851, 66 en 1962, 46 en 1968, 51 en 1975, 85 en 1986, 95 en 1996, 137 en 1999.

La Martre fait partie de la viguerie de Castellane et du diocèse de FREJUS.

Histoire

Au  X° siècle, un seigneur « HUGO »  fait établir sur le sommet d’une colline culminant à 1068m  une construction dénommée « le Castellas de Pétra Longa » dotée d’une église dédiée à Notre-Dame. L’origine du nom pourrait venir de la présence de quelque mégalithe. Il fait don d’une partie de ses terres à l’abbaye Saint-Honorat de lérins.

Au XII° siècle, la seigneurie est en apanage à la puissance famille des Castellanes-Salernes qui la conservera jusqu’au XVII° siècle. Le 11 Avril 1248 Charles II Comte de Provence l’érigeait en fief en faveur de Raymond Geoffroy de Castellane. Pendant les guerres de religion, le village fut entièrement dévasté. Le site du Castellas fut abandonné et, Vincent-Anne de Forbin, nouveau seigneur du lieu par son mariage avec Aymare de Castellane en 1613 décida de reconstruire le nouveau village et le château dans la plaine.

Le château fut détruit par un incendie, et depuis porte  le nom de Châteaurima ce qui signifie en Provençal Château brûlé. Le 13 juin1674, Marie Charlotte de Forbin épouse François-Charles de Vintimille, comte du Luc, et lui apporte sa dot de la Martre. En 1755, elle devient propriété d’Augustin de Pélicot, originaire de Grasse, secrétaire du roi depuis 1754, qui fut le dernier seigneur du lieu avant la révolution. La famille a résidé à Châteaurima jusqu’au décès de l’avocat A PELICOT en  1879, il fut l’un des principaux insurgés du Var de 1852.

Les habitants de la commune firent un procès à leurs seigneurs pour la possession du défens de Picauvet, ils perdront le procès à la restauration de LouisXVIII ne conservant que les usages.

Château de Taulane

Le 11 novembre 1588 Guihlem de Lyle, écuyer du roi, acquit d’Antoine de Castellane, le fief de Taulane et mourut en 1618, laissant de son mariage avec Eléone de Blancard  2 fils. Pierre de LYLE, auteur de la branche de TAULANE, qualifié de marquis « de LYLE TAULANE » éteinte au XIX° siècle par la mort du dernier marquis celui-ci laissait 2 filles Claire, mariée en 1874 au Baron de Jerphanion et Elisabeth marié au Vicomte de Sinety. Le château actuel fut édifié avec les bois de l’arsenal du roi, montés de Toulon par les forçats dont l’amiral de Grasse avait le commandement.

C’est une longue bâtisse à deux étages, percés de onze fenêtres dont la façade est à peine marquée par des décrochements de trois avant-corps. Le premier étage de l’avant corps central, trois grandes baies en plein cintre dominent sur un balcon orné d’une grille en fer forgé du XVIII°  siècle.

Récemment restauré, ce remarquable château de style louis XVI est aujourd’hui transformé en hôtel 4 étoiles.

Le Logis du Pin

Le Logis du Pin était une des plus ancienne auberge de France, il est encore à peu près tel qu’il existait en 1579 quant Hubert de Vins y logeait son train pendant que ses compagnies incendiaires mettaient à feu et à sang les villages de la Martre et de Châteauvieux, coupables d’appartenir à des seigneurs opposés à la ligue catholique.

Le 3 mars 1815 Napoléon 1° s’arrêta dans cette auberge pour y déjeuner avec Cambrone et Bertrand.

L'Église

En 1677, au cours d’une visite pastorale, Mgr de Clermont Tonnerre, évêque de Fréjus, ordonnait qu’une église soit construire en ce lieu ou s’était retiré la majorité des habitants. La construction sera terminé en 1680, en 1849 une voute s’écroulait un dimanche pendant la messe, quelques fidèle furent blessés. En 1852, on profita de ce fâcheux évènement pour  restaurer l’édifice et l’agrandir.

Le patrimoine de La Martre

Fête patrimoniale

Les fêtes liées au patrimoine de la commune

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